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Dans le cadre de sa mission « recherche », l’Université Mohammed VI des Sciences et de la Santé a lancé, en collaboration avec l’Institut de Recherche sur le Cancer (IRC) et la Société Marocaine de l’Economie des Produits de Santé (SMEPS), une étude de recherche portant sur « l’impact de la Covid-19 sur le financement et l’accès aux soins d’oncologie au Maroc ».
Cette étude, soutenue par le Merck Sharp and Dohme (MSD), a été sélectionnée parmi plusieurs projets de recherche soumis à l’échelle mondiale. Elle vise à analyser l’impact de la pandémie sur la cancérologie et à explorer les approches possibles pour réduire les effets négatifs des crises sanitaires similaires sur les patients au Maroc dans le futur.
Il est indéniable que le Maroc a enregistré ces dernières années des avancées en matière de lutte contre le cancer. Sauf que l’accès aux soins et au diagnostic en cancérologie fait face, depuis 2020, à de nombreux challenges liés à la situation sanitaire induite par la crise de la Covid-19, empêchant ainsi de nombreux patients aussi bien du milieu urbain que rural à se rendre dans les hôpitaux et les centres de soins pour recevoir leurs traitements. Cette crise, constatée non seulement au Maroc mais à l’échelle mondiale, se traduit par une baisse du taux de diagnostic et de traitement, ce qui a impacté directement les chances de guérison et de survie, chez beaucoup de patients.
« Cette étude s’inscrit parfaitement dans les prérogatives de l’UM6SS, à savoir offrir une plateforme d’études et de recherches, puisqu’il est indéniable que la pandémie de la Covid-19 a été un véritable ralentisseur de l’accès aux soins et de l’administration des traitements en cancérologie, mais également dans d’autres aires thérapeutiques », a affirmé le Pr. Chakib NEJJARI, Président de l’UM6SS.
Pour sa part, le Professeur Karim OULDIM, Directeur de l’Institut de Recherche sur le Cancer, souligné que l’étude est l’occasion d’identifier les conséquences de cette crise, à court et à moyen terme et voir dans quelle mesure il est possible d’éviter un retard quelconque dans l’accès aux soins dans le futur. »
Du point de vue financer, le Pr. Samir AHID a précisé que cette étude vise également à aborder le financement de l’introduction des technologies nouvelles de santé, notamment dans le domaine de la cancérologie. Elle permettra également d’explorer des approches innovantes de tarification, de remboursement et de passation de marchés afin de déterminer leur effet sur la réduction du fardeau des coûts.
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